les Français et les perturbateurs endocriniens

Après la 21e conférence sur le climat, les enjeux écologiques restent dans toutes les têtes. Pour Valeurs vertes, Harris interactive a interrogé 1 020 Français sur leurs préoccupations concernant la santé et l’environnement, notamment sur la question des perturbateurs endocriniens.

Publié le 08 janvier 2016

les Français et les perturbateurs endocriniens

Pollution, réchauffement climatique, cancer, pesticides et enjeux alimentaires sont les premières préoccupations citées par les Français en termes de santé et d’environnement éléments. Lorsque l’on évoque les perturbateurs endocriniens, près de 8 Français sur 10 indiquent qu’ils en ont déjà entendu parler et 37 % voient précisément de quoi il s’agit. Les Français y associent spontanément les hormones, le cancer, la pollution et la stérilité.

« Plus de 9 Français sur 10 pensent que certains pesticides (95 %) et les pilules contraceptives (94 %) troublent le système hormonal ; plus de 6 Français sur 10 estiment que ces facteurs le troublent “beaucoup” », rapporte l’enquête. En corollaire, 75 % seraient favorables à l’interdiction des perturbateurs endocriniens, en priorité et uniquement pour ceux qui sont avérés.

Quelles mesures prendre ?

Sur les problématiques à traiter en priorité, les Français citent la pollution de l’eau (84 %), la sécurité alimentaire (84 %) et les pesticides (79 %) en trio de tête. Les OGM et les perturbateurs endocriniens arrivent néanmoins dans les dix premières mesures à envisager sur les thématiques de l’environnement et de la santé ; ainsi, 66 % des personnes interrogées souhaitent que ces questions soient aussi abordées en priorité.

Pour mener des actions « dans le bon sens », les sondés font davantage confiance aux scientifiques (84 %), aux ONG (70 %), aux « lanceurs d’alerte » (69 %). Les politiques, quant à eux, n’arrivent qu’en dernière position. Seuls 9 % des personnes interrogées leur accordent leur confiance.

Source : Harris interactive.

EG et EJ

 

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