32 recommandations pour améliorer les repas à l’hôpital

Le Conseil national de l’alimentation(CNA) a mis en ligne sur son site Internet une vidéo rappelant ses 32 recommandations pour améliorer « la qualité des repas à l’hôpital », alors que le gouvernement a examiné en Conseil des ministres son projet de loi faisant suite aux états généraux de l’alimentation.

Publié le 15 février 2018

32 recommandations pour améliorer les repas à l’hôpital

Le CNA est instance consultative indépendante, placée sous l’égide des ministres chargés de l’agriculture, de la consommation et de la santé. Il déplore que « le statut nutritionnel des patients se détériore de façon significative lors des séjours hospitaliers » et que «l’importance de l’état nutritionnel du patient sur l’évolution de sa maladie est largement sous-estimée».
Ainsi, des études montrent qu’il existe « une relation entre la durée du séjour et le risque de dénutrition ».
Le CNA dresse un état des lieux sévère. Une sous-consommation massive (touchant jusqu’à plus de 50 % des patients), des repas aux apports nutritionnels insuffisants, un gaspillage alimentaire excessif (plus de 40 % des repas proposés)…
Les experts soulignent que les pertes les plus importantes sont « liées au service du repas en chambre ».

Dans ce cadre, le CNA a élaboré 18 recommandations générales et 14 pour les différents acteurs. Il préconise notamment « de ne pas réduire démesurément les coûts d’exploitation de la restauration ». Il recommande également de mettre en place « des outils d’évaluation de l’action publique identiques pour tous les hôpitaux ».
Par ailleurs, l’alimentation doit être intégrée dans le projet de l’établissement, cet aspect devant « faire partie des critères d’habilitation de tout établissement de santé ». L’objectif est de « repenser l’hôpital comme un lieu de vie et non plus seulement comme un lieu de soins».
Aux pouvoirs publics, le CNA propose de repenser la place de l’alimentation à l’hôpital et d’en réorganiser la prestation, notamment en permettant aux patients qui le désirent de prendre leur repas en dehors de leur chambre.
Une évolution, « source d’économies potentielles, qui impose de faire évoluer l’architecture hospitalière et les recommandations de l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé (Anap) en matière de construction hospitalière ».

 

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