JASFGG

Véritable temps fort pour la Société française de gériatrie et de gérontologie, les Journées annuelles de la SFGG se dérouleront cette année du 7 au 9 novembre au Centre de conférences Hyatt Regency Paris Étoile. La Pr Nathalie Salles, présidente de la société savante, nous donne un avant-goût du programme de cet évènement.

Propos recueillis par Benoît Crépin, publié le 02 décembre 2022

JASFGG

Après une édition hybride l’année dernière, quel sera le format de ces 42e Journées annuelles de la SFGG ?

Nous prévoyons un format présentiel… On y croit ! Nous faisons tout pour. L’hybride est toujours possible, et nous nous y sommes maintenant adaptés ; nous savons faire au pied levé. Cela n’est pas encore tranché mais certaines sessions seront peut-être également accessibles en distanciel.

Y aura-t-il des nouveautés cette année ?

La grande différence cette année, par rapport à toutes les éditions précédentes, est que le nom des journées va changer : nous allons y ajouter le mot « formation ». Elles s’appelleront donc les Journées annuelles de formation de la Société française de gériatrie et de gérontologie. L’acronyme ne sera donc plus JASFGG mais JAFSFGG, ce qui n’est, il faut le reconnaître, pas facile à prononcer ! (Rires) Pourquoi ce changement ? Parce que nous avons obtenu un certificat Qualiopi et cette certification implique que nous ayons, dans nos congrès, un petit nombre de sessions certifiées, surtout des sessions de bonnes pratiques cliniques. Un questionnaire sera donc proposé en amont et après la session, afin d’évaluer les compétences des participants.

Outre cette nouveauté, quels seront les grands thèmes abordés ?

Nous allons avoir des « Quoi de neuf ? » axés sur les actualités de notre spécialité, notamment en infectiologie, ainsi qu’en cardiologie gériatrique. Il y aura également un « Quoi de neuf ? » assez général en gériatrie. Nous présenterons aussi un retour d’enquête PUGG[1], que nous réalisons chaque année auprès de l’ensemble des gériatres français. Cette enquête est justement centrée cette fois sur la formation. Nous essayons de voir quelles sont les attentes des jeunes, tant en matière de thématiques que de modalités.

Nous organisons également beaucoup de sessions pratiques, qui ont été très appréciées l’an dernier et que nous voulons rendre les plus interactives possible. Nous évoquerons notamment les recommandations 2021 de la HAS[2] sur la dénutrition chez la personne âgée. Chose également très appréciée l’an dernier, nous allons renouveler la mise à disposition de petites salles pour des sessions de posters présentés. Les jeunes auront cinq minutes pour expliquer leurs résultats, et pourront projeter des diapos.

Une session particulière sera aussi consacrée aux droits humains et une autre à l’éthique, en lien avec la pandémie, avec notamment une session « regards croisés » entre éthicien, sociologue et gériatre.

Davantage de récompenses seront disponibles pour le prix Édouard et Lucie Chaffoteaux. Cela nous permettra de ne pas valoriser uniquement la gériatrie mais d’élargir à la gérontologie, ainsi qu’aux sciences humaines et sociales.

Quels sont vos espoirs en matière d’affluence ?

Nous prévoyons entre 1 500 et 2 000 participants. Il y a toujours autant d’attentes, et les docteurs juniors sont aussi très nombreux. Nous avons la chance d’avoir cette « manne » d’étudiants qui arrivent dans notre spécialité et je pense que nous aurons tous les ans un peu plus de participants.

[1] Pratiques et usages en gériatrie et gérontologie.
[2] Haute Autorité de santé.
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