Alimentation du senior, où en est-on ?

En cette fin d’année, Nutrition infos se prépare à changer de nom. Ainsi, dès février 2026 — tout en gardant sa base line actuelle — votre magazine favori deviendra nutrition365. L’objectif est bien sûr que site, réseaux sociaux et revue constituent une seule et même entité. Notre vocation, elle, reste par contre inchangée : assurer notre mission d’information et […]

Par Laurent Feneau, publié le 14 novembre 2025

Alimentation du senior, où en est-on ?

En cette fin d’année, Nutrition infos se prépare à changer de nom. Ainsi, dès février 2026 — tout en gardant sa base line actuelle — votre magazine favori deviendra nutrition365. L’objectif est bien sûr que site, réseaux sociaux et revue constituent une seule et même entité. Notre vocation, elle, reste par contre inchangée : assurer notre mission d’information et de communication auprès de l’ensemble de la communauté des professionnels de la nutrition, qu’il s’agisse des diététiciens, des nutritionnistes, des personnel des collectivités santé, ou encore des chercheurs, des étudiants, des associations et des fédérations professionnelles. Car les enjeux actuels et futurs de la nutrition et de la diététique concernent chacun d’entre nous, a fortiori lorsqu’on évoque ceux spécifiques à l’alimentation des seniors. 

Adapter l’offre alimentaire aux futures générations de seniors 

Mais l’appellation « seniors » regroupe en réalité un public large et varié, en fonction notamment du niveau de dépendance de la personne, de son besoin ou non d’accompagnement, à domicile ou en établissement. S’adapter aux besoins alimentaires des différentes catégories de seniors signifie tout d’abord revoir la structure des repas. En effet, les attentes des baby-boomers ne seront pas les mêmes que celles des résidents d’aujourd’hui et leurs repas ne se ressembleront pas. Les générations actuellement en établissement semblent plutôt attachées à la prise de 3 repas par jour et à la structure du repas en 3 ou 4 temps : entrée, plat, fromage et/ou dessert. Les futures générations seront à coup sûr moins sensibles à ce type de déroulement du repas. On observe déjà une baisse du nombre de séniors mangeant entrée, plat, fromage et/ ou dessert au déjeuner et au dîner, et une augmentation de ceux dont le repas n’est composé que d’une entrée et d’un plat ou d’un plat et d’un dessert, notamment au dîner. Par conséquent, le temps alloué au repas diminue et le rythme de la journée s’en trouve modifié. Ces tendances sont déjà repérables depuis quelques années en collectivités santé. Repenser la structure des repas est donc un impératif. D’autant plus quand seuls 26 % des seniors de 65 ans et plus estiment que bien manger c’est avant tout prendre 3 repas par jour. « L’alimentation est chargée de cette mission de faire plaisir mais il y a des personnes à qui cela ne fait pas plaisir de manger et il y a des seniors qui n’aiment pas manger et qui n’y consacrent pas de temps » note la sociologue Agathe Zuddas. Ainsi, si les personnes âgées souhaitent manger moins ou moins longtemps, la composition des repas devra être retravaillée avec des produits enrichis pour adapter la quantité de nutriments ingérés.

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