Changement climatique et approvisionnements en omega 3
Principalement fournis par les petits poissons pélagiques (PPP) comme la sardine et l’anchois, les omega 3 sont cruciaux pour la santé humaine. La combinaison du réchauffement climatique et de l’augmentation des besoins mondiaux fait peser un risque sur leur disponibilité d’ici 2040.

L’élévation des températures et le changement climatique dans ses autres dimensions risque en effet de favoriser des espèces de phytoplancton moins riches en oméga-3, entraînant une diminution de leur concentration dans l’ensemble du réseau trophique. Parallèlement, l’exploitation des stocks de PPP et l’augmentation de la demande en oméga-3, due à une forte croissance démographique et au développement de l’aquaculture, accentuent la pression sur cette ressource. Si ces tendances se confirment, elles pourraient à terme affecter la santé publique, notamment dans les régions où la consommation de poissons est une source clé d’oméga-3. D’ici 2040, l’offre mondiale d’oméga-3 pourrait ainsi devenir insuffisante pour répondre aux besoins alimentaires et industriels.
Anticiper les fluctuations des stocks
Face à cette menace, le projet OMEGA s’appuie sur une approche scientifique interdisciplinaire. Porté par un consortium de chercheurs notamment du CNRS, de l’IRD, de l’Ifremer et de l’UBO, il vise à anticiper les fluctuations des stocks de petits poissons pélagiques et leur valeur nutritionnelle. En combinant études écologiques, analyses biochimiques et modélisation prédictive, les chercheurs développent des indicateurs permettant de mieux comprendre l’évolution des populations de sardines et d’anchois, mais aussi d’évaluer la qualité des acides gras qu’ils contiennent.
Lire l’article dans son intégralité ici.
En savoir plus, ici.