Des nanoplastiques toxiques pour le placenta humain

Une équipe Inserm de l’université Paris-Cité vient de prouver, in vitro, que des nanoplastiques (particules nanométriques de polystyrène) sont toxiques pour les cellules placentaires humaines.

Par Laurent Feneau, publié le 30 avril 2025

Des nanoplastiques toxiques pour le placenta humain

Les nanoplastiques peuvent franchir différentes barrières biologiques, être véhiculés par le sang et s’accumuler dans les organes. Dans un contexte d’augmentation de la fréquence des maladies de la grossesse d’origine placentaires comme la prématurité, la pré-éclampsie ou encore le retard de croissance intra-utérin, l’équipe d’Amal Zerrad-Saadi, enseignante-chercheuse à l’université Paris-Cité et dans l’unité de recherche Fonctions placentaires et reproductives, étudie l’effet de ces nanoplastiques sur le placenta. L’équipe a exposé ces cellules placentaires à des particules de polystyrène de 20 ou 100 nanomètres (nm), dans une gamme de concentrations équivalentes à celles retrouvées dans le sang d’individus de la population générale, soit 1 à 10 microgrammes par millilitre (µg/mL). Dans les 48 heures suivant l’exposition, les chercheurs ont ensuite analysé un grand nombre de paramètres associés à l’état...

Ce contenu est réservé aux utilisateurs inscrits sur le site nutrition365.fr

S'inscrire gratuitement pour lire la suite
Dans la même rubrique