Etudier la consommation de café grâce à un nouveau biomarqueur

La consommation de café est difficile à analyser. Une équipe allemande a validé l'adéquation d'un composé spécifique du café torréfié et le propose comme nouveau biomarqueur alimentaire.

Par Laurent Feneau, publié le 14 mars 2024

Etudier la consommation de café grâce à un nouveau biomarqueur

Comment quantifier la consommation de café dans les études sur la nutrition et la santé? Jusqu’à présent, les chercheurs devaient se fonder avant tout sur les déclarations des participants. Soit une méthode qui a ses limites et peut manquer de fiabilité. En effet, les substances utilisables comme marqueurs du café sont insuffisamment connues ou présentes en quantité trop faible pour servir de référence dans les mesures comparatives. 

Le N-méthylpyridinium facilement détectable

Une équipe de l’Institut Leibniz de biologie des systèmes alimentaires de l’Université technique de Munich a donc souhaité y remédier en analysant les données de littérature existantes et en étudiant les échantillons d’urine, de sang et de plasma de plus de 460 personnes. Résultat de cette démarche, le N-méthylpyridinium un composé spécifique des cafés Robusta et Arabica, s’est avéré chimiquement très stable et surtout d’une absorption par l’organisme dépendant de la concentration. Cette substance peut donc être détectée aisément et de manière reproductible dans divers liquides corporels après consommation de café.

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