Microbiote intestinal : tout ce que vous avez toujours voulu savoir…

Le rôle du microbiote intestinal dans les réactions immunitaires fait l'objet d'une attention croissante dans la recherche en médecine préventive et sportive.

Par Laurent Feneau, publié le 04 novembre 2025

Microbiote intestinal : tout ce que vous avez toujours voulu savoir…

À ce sujet, le Pr Werner Seebauer, directeur du département de médecine préventive à la NESA (New European Surgical Academy) souligne l’importance d’une stratégie nutritionnelle holistique, lors du 16e congrès d’orthopédie sportive (ZKOS). Ce dernier insiste notamment sur l’importance de maintenir une flore intestinale saine en misant sur les légumes verts et les aliments fermentés, éventuellement les pré- et pro-biotiques. Les aliments riches en antioxydants naturels sont particulièrement importants pour la santé intestinale. Il s’agit notamment des vitamines et surtout des substances végétales secondaires. Les fibres solubles et insolubles jouent un rôle décisif. Les aliments fermentés qui ont subi une fermentation lactique sont tout aussi bénéfiques. Tous ces facteurs contribuent particulièrement à la santé de la flore intestinale. Parallèlement, l’alimentation ne doit être ni trop riche en graisses, ni trop riche en protéines.

Probiotiques et prébiotiques : quelle utilisation ?

Il convient également de consommer régulièrement et en quantité suffisante des substances anti-inflammatoires telles que les vitamines antioxydantes (par exemple les vitamines C et E) et un large éventail de substances végétales secondaires (telles que les flavonoïdes et les caroténoïdes, qui sont des antioxydants encore plus puissants).

Enfin, l’utilisation ciblée de probiotiques et de prébiotiques peut contribuer de manière significative à la santé intestinale. Selon Seebauer, il est toutefois essentiel d’avoir une alimentation globalement saine et équilibrée, conforme aux principes de la pyramide alimentaire. Celle-ci doit être riche en substances vitales et en fibres alimentaires, tout en évitant les facteurs pro-inflammatoires.

D’autres facteurs peuvent également jouer un rôle, tels que la prise de certains médicaments comme les antibiotiques ou les hypocholestérolémiants, les maladies infectieuses et la pollution environnementale.

Référence : Medscape – Marina Urbanietz

Lire l’article dans son intégralité ici.

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