Obésité et astrocytes : de nouvelles avancées…
Les régimes gras et l’obésité affectent la structure et le fonctionnement des astrocytes, ces cellules du cerveau localisées dans une région cérébrale impliquée dans la perception du plaisir généré par l’alimentation…

Plus étonnant encore, la manipulation de ces astrocytes in vivo chez la souris permet d’influencer son métabolisme, mais aussi de corriger certaines altérations cognitives associées à l’obésité (capacité à réapprendre une tâche par exemple). Ces résultats, décrits par des scientifiques du CNRS et de l’Université Paris Cité, sont parus le 7 juillet dernier dans la revue Nature Communication.
Le rôle insoupçonné des astrocytes
Ces découvertes renforcent la reconnaissance du rôle clé des astrocytes dans le fonctionnement du cerveau, pourtant longtemps négligé au profit de celui des neurones. Elles témoignent pour la première fois de leur capacité à restaurer une fonction cognitive dans le contexte de l’obésité. Elles ouvrent également la voie à de nouvelles perspectives de recherche pour identifier le rôle exact des astrocytes dans le métabolisme énergétique.
Une combinaison d’approches ex vivo et in vivo chez le rongeur a permis d’établir ces conclusions, dont des techniques de chimiogénétique, d’imagerie cérébrale, des tests de locomotion, de comportement cognitif et de mesures du métabolisme énergétique de l’organisme.
Références : Striatal astrocytes modulate behavioral flexibility and whole-body metabolism in mice. Enrica Montalban, Anthony Ansoult, Daniela Herrera Moro Chao, Cuong Pham, Clara Franco, Andrea Contini, Julien Castel, Rim Hassouna, Marene Hardonk, Anna Petitbon, Ewout Foppen, Giuseppe Gangarossa, Pierre Trifilieff, Dongdong Li, Serge Luquet et Claire Martin. Nature Communication, le 7 juillet 2025.
Lire l’article dans son intégralité ici.