Quid du jeûne intermittent?
Si de nouvelles études mettent en relief le rôle bénéfique du jeûne intermittent, celui-ci peut néanmoins s’avérer complexe à mettre en place…
Alors que les bonnes pratiques alimentaires sont plus que jamais au cœur des préoccupations contemporaines, la question du jeûne revient régulièrement sur la table. Des résultats de recherches récents permettent d’y voir plus clair. Ainsi, une étude parue dans Cell metabolism présente 80 patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique, âgés de 23 à 65 ans et observés pendant 3 mois. Parmi ceux-ci, un groupe ayant suivi un jeûne associé à des exercices a vu sa teneur en triglycérides intrahépatiques nettement réduite. Parallèlement, une étude chinoise, publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, met en évidence les effets positif du jeûne intermittent sur le diabète de type 2.
Des effets sur le diabète de type 2
Dans le cadre de cette recherche, des malades ont été suivis sur 12 mois. Certains suivant un programme précis avec jours de jeûne et jours ad libitum et d’autres non. Parmi les premiers, 44% ont présenté une rémissions durable de leur diabète. Enfin, une dernière étude montre une amélioration des symptômes chez des personnes souffrant de reflux gastro-œsophagiens.
Or, ces résultats encourageants ne doivent pas occulter la difficulté que l’on peut rencontrer à mettre en place une stratégie, ni le fait que le terme « jeûne intermittent » recouvre des pratiques hétérogènes dont certaines peuvent présenter des risques potentiels. L’essentiel est donc d’élaborer avec des professionnels un programme avec une prise alimentaire limitée dans le temps, en synchronisant les repas avec les rythmes circadiens, afin d’éviter toute carence et dérèglement.