Consommation d'aliments enrichis par le jeune enfant
Un article paru dans The Lancet Child & AdolescentHealth révèle les résultats d'études sur les effets de la consommation chez le jeune enfant, dans le cadre de la diversification alimentaire, d'aliments enrichis d'un ou plusieurs micronutriments.
Des critères tels que la croissance, le risque anémique et le statut en zinc et rétinol, ont été comparés chez les enfants consommant des aliments enrichis (à l’instar du riz, de la farine, du maïs, des biscottes ou encore du millet) et chez ceux consommant les mêmes aliments, non enrichis.
Les résultats obtenus par 5 études d’au moins 6 mois ne révèlent pas de différence entre les enfants consommant des aliments enrichis et ceux consommant les mêmes aliments non enrichis, pour les paramètres de croissance considérés (poids pour l’âge, poids pour la taille, taille pour l’âge). De même, on ne note aucun impact sur les concentrations sériques en zinc et en rétinol. En revanche, le « groupe enrichi » présente un risque d’anémie diminué de 43 % ainsi qu’une hausse de concentration en hémoglobine et en ferritine. Les auteurs insistent d’ailleurs sur le fait que l’acceptabilité de ces aliments enrichis ne semble pas différer de celle des mêmes aliments non enrichis.