Carences en fer : la prévalence augmente…
Plus de deux milliards de personnes dans le monde présentent une forme ou une autre de carence en fer…
Selon le magazine National Geographic, vivre avec une carence en fer peut avoir de lourdes conséquences sur l’organisme. Le fer est indispensable à la fabrication de l’hémoglobine, une protéine dont les globules rouges ont besoin pour transporter l’oxygène dans le corps. Si le fer est présent en faible quantité, les organes, les muscles et les tissus ne reçoivent pas suffisamment d’oxygène pour fonctionner à plein régime. Même si la plupart des êtres humains absorbent suffisamment de fer à partir des aliments qu’ils consomment, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Bien que cette affection entraîne rarement la mort par elle-même, la carence en fer est connue pour exacerber d’autres maladies chroniques touchant notamment les reins ou le foie, ainsi que pour entraver la guérison des infections et des blessures car l’organisme a besoin d’oxygène pour se rétablir.
Les femmes davantage concernées que les hommes
Même apport quotidien recommandé en fer, soit 7 à 10 mg. Cependant, entre dix-neuf et cinquante ans, celui-ci monte à 18 mg pour les femmes. Il grimpe à 27 mg en cas de grossesse et chute à 9 mg pendant l’allaitement. Quant aux hommes, selon leur âge, ils n’ont besoin que de 8 à 11 mg de fer tout au long de leur vie.
L’anémie ferriprive apparaît généralement de manière progressive mais les femmes peuvent en souffrir davantage que les hommes à cause de leur cycle menstruel, affirme Irogue Igbinosa, professeure de médecine materno-fœtale à l’université Stanford et spécialiste de la santé génésique des femmes. La perte de sang causée par des règles abondantes ou longues épuise encore davantage des réserves de fer déjà limitées.
Référence : National Geographic – Tatyana Woodall
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