Nouvelles recommandations sur les TMO et prise en charge nutritionnelle

Le Groupe de concertation et de coordination des centres spécialisés de l’obésité et le réseau Force ont publié fin novembre, des recommandations sur le rôle de ces traitements dans le parcours de soins.

Par Laurent Feneau, publié le 09 décembre 2025

Nouvelles recommandations sur les TMO et prise en charge nutritionnelle

Les traitements médicamenteux de l’obésité (TMO) peuvent être, depuis le 23 juin, prescrits par les médecins généralistes rappelle le journal Le Monde. Leur accès était auparavant réservé à des spécialistes. « C’est l’ouverture à tous les médecins qui nous a poussés à accélérer notre prise de position pour répondre aux questions : pour qui, pendant combien de temps, quelle précaution d’emploi, quels conseils donner aux patients mais aussi aux professionnels de santé… ? », résume Emmanuel Disse, chef du service endocrinologie, diabète, nutrition, aux Hospices civils de Lyon, coordinateur de ce travail. Les auteurs rappellent d’abord que les TMO doivent être prescrits en deuxième intention, après l’échec de la prise en charge nutritionnelle et comportementale, et en association avec un régime hypocalorique et une activité physique, selon les recommandations des autorités sanitaires.

Quid des patients à risque ?

S’ils ont d’autres vertus sur la réduction du diabète, sur le plan cardio-vasculaire ou encore sur l’apnée du sommeil, « les effets indésirables sont fréquents : nausées, vomissements, constipation, diarrhées…, ce qui conduit nombre de patients à arrêter », constate par ailleurs Emmanuel Disse. Des recommandations portent ainsi sur la prise en charge de ces troubles digestifs, avant tout sur le plan diététique. Le groupe de travail a aussi mis en place des signaux d’alerte, comme une perte de poids trop importante, supérieure à 10 % du poids à trois mois, ou supérieure à 20 % du poids à six mois.

Enfin, « Les médicaments, à eux seuls, ne peuvent résoudre le problème mondial de l’obésité », souligne l’Organisation mondiale de la santé dans des recommandations publiées lundi 1er décembre dans la revue JAMA. Elle appelle à « un système de prise en charge de l’obésité équitable, intégré et durable », notamment pour les personnes les plus à risque.

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